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Le nouvel envoyé en Syrie revivra les efforts de médiation de l'ONU

Le nouvel envoyé spécial de l'ONU en Syrie a commencé son premier voyage à Damas mardi 15 janvier, confronté à la mission difficile de ranimer les pourparlers de paix moribonds et à réussir là où son prédécesseur a échoué, a rapporté l'AFP.

Le norvégien Geir Pedersen, qui remplace Staffan de Mistura, est le quatrième négociateur à être désigné en tant qu'envoyé spécial de l'ONU en Syrie depuis que la guerre civile a éclaté en Syrie en 2011.

Le diplomate chevronné, 63 ans, a été vu entrant un hôtel à Damas et il est prévu de mener des pourparlers avec de hauts responsables, même si aucun programme officiel de sa visite n'a été publié.

Pedersen a simplement précisé sur les réseaux sociaux qu'il « espère avoir des réunions productives ici ».

Les responsables dans le gouvernement du président Bashar al-Assad a donné le ton au mandat du nouvel envoyé peu après l'annonce de sa désignation en octobre de l'année dernière.

« La Syrie coopérera avec le nouvel envoyé Geir Pedersen pourvu qu'il évite les méthodes de son prédécesseur», a indiqué le Ministre adjoint aux affaires étrangères Faissal al-Meqdad, cité par le journal al-Watan.

Pedersen n'a pas encore parlé publiquement sur sa mission mais son approche n'est pas claire.

De Mistura, qui a annoncé en octobre qu'il démissionnait pour « des raisons purement personnelles », a mis fin à son mandat de quatre ans avec des efforts infructueux pour la formation d'un comité chargé d'établir une constitution après-guerre pour la Syrie.

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