Environ 25 000 personnes ont fuit l'escalade de la violence pendant ces derniers six mois à l'est de la Syrie, a annoncé l'ONU vendredi 11 janvier.
Une grande partie de l'instabilité est axée autour de Hajin dans la province de Deir Ezzor, qui a été la dernière principale ville contrôlée par « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) dans la zone jusqu'à sa reprise en décembre par les Forces démocratiques syriennes (FDS), a rapporté l'AFP.
La Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a indiqué que des affrontements et des frappes aériennes ont forcé 25 000 personnes à chercher refuge dans des camps ou des campements informels, parfois après avoir passé plusieurs nuits dans le désert, exposées aux intempéries et sans accès à l'eau et à la nourriture.
L'agence a également mis en garde contre « le nombre croissant de victimes civiles » dans la zone.
Environ 2 000 civils sont toujours piégés à Hajin, où le conflit se poursuit, a indiqué l'ONU.
Les FDS dégagent actuellement les dernières poches de terrain contrôlées par l'EIIS dans la vallée de l'Euphrate.
La coalition internationale qui les soutient dans la zone a annoncé vendredi qu'elle a commencé le retrait de ses troupes.