Tahrir al-Sham a resserré son emprise jeudi 10 janvier sur Idlib au nord, le dernier important bastion de l'opposition, dans un accord mettant terme au combat avec les factions rivales.
L'alliance extrémiste a signé un cessez-le-feu avec les restes de l'alliance rivale le Front de libération nationale, a rapporté l'AFP.
L'accord, dont une copie circulait sur les médias locaux, a mis une fin immédiate aux combats entre Tahrir al-Sham et le Front de libération nationale, qui est directement appuyé par la Turquie.
Le Gouvernement de Salut autoproclamé par Tahrir al-Sham contrôlera désormais une grande partie de la province d'Idlib et des parties des provinces voisines d'Alep et Hama.
L'accord envisage le retrait des factions islamistes Ahrar al-Sham et Suqour al-Sham, puisque les zones qu'elles détenaient sont maintenant sous le contrôle administratif de Tahrir al-Sham.
Elles comprennent deux grandes villes Ariha et Maarat al-Nuaman.