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Les États-Unis poursuivront la guerre aérienne en Syrie, l'avenir n'est pas clair

L'armée américaine poursuivra sa campagne aérienne en Syrie du moins à court terme, a annoncé le Pentagone jeudi 20 décembre, après que le président Donald Trump a déclaré avoir vaincu « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

Trump a annoncé que toutes les troupes américaines seraient retirées de la Syrie, mais n'a pas abordé la campagne aérienne, dans laquelle les États-Unis et les pays partenaires y compris la France et le Royaume-Uni ont passé des années à bombarder les cibles de l'EIIS à travers le pays.

Le porte-parole du Pentagone le Commandant Rebecca Rebarich a signalé que les États-Unis continueraient sa guerre aérienne pendant que les soldats américains étaient en Syrie -- mais elle n'a pas indiqué si la campagne se poursuivrait après.

« Tant que les soldats sont sur le terrain, les États-Unis mèneront des frappes aériennes soutenant nos forces», a déclaré Rebarich à l'AFP.

« Pour ce qui est de la période après le retrait des soldats américains sur le terrain, nous ne pouvons pas spéculer sur les opérations futures», a-t-elle fait valoir.

Un responsable de la défense américaine a affirmé à l'AFP « qu'il n'y a pas beaucoup de clarté sur la situation future ».

« Ce que nous faisons dans la campagne aérienne dépendra de la situation sur le terrain, et de ce que font les partenaires et alliés qui poursuivent le combat contre l'EIIS», a expliqué le responsable.

La France et le Royaume-Uni avaient indiqué qu'ils poursuivront les opérations contre l'EIIS.

Pendant ce temps, deux dirigeants politiques des Forces démocratiques syriennes (FDS) combattant l'EIIS en Syrie sont à Paris vendredi pour participer à des discussions sur le retrait militaire américain planifié.

L'alliance arabo-kurde a sollicité la France pour l'aide militaire et diplomatique, a indiqué Ilham Ahmad, coprésidente du Conseil démocratique syrien (CDS), l'arme politique des FDS.

Elle a également indiqué que les chefs du CDS craignaient qu'ils pourraient « perdre contrôle » sur les extrémistes étrangers détenus dans les prisons kurdes syriennes si l'EIIS utilisait le retrait des États-Unis pour se rassembler, ou si la Turquie va de l'avant avec sa menace d'offensive contre la région autonome autoproclamée par les kurdes.

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