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La Turquie, l'Iran et la Russie reprennent leurs efforts pour la nouvelle constitution syrienne

La Turquie, l'Iran, la Russie et l'ONU ont exprimé leur espoir mardi 18 décembre qu'un comité chargé de l'élaboration d'une nouvelle constitution syrienne commencera le travail le début de l'année prochaine, a rapporté l'AFP.

Le gouvernement syrien, appuyé par Moscou et Téhéran, n'a pas encore convenu sur le comité, disant qu'il soutiendra seulement un processus qui modifie la constitution syrienne actuelle.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov -- accompagné de son homologue iranien Mohammad Javad Zarif et Mevlut Cavusoglu de la Turquie -- a donné lecture à une déclaration conjointe après des pourparlers avec l'envoyé de l'ONU en Syrie Staffan de Mistura.

La Russie, l'Iran et la Turquie qui soutient l'opposition « ont convenu de mener des efforts dans le but de convoquer la première session du Comité constitutionnel à Genève le début de l'année prochaine», a affirmé Lavrov.

Le comité est devenu la pierre angulaire des efforts de paix de l'ONU en Syrie et cherche à organiser des élections qui peuvent tourner la page de sept ans de guerre dévastatrice.

De Mistura, qui sera remplacé en tant qu'envoyé de l'ONU le 7 janvier, a salué « l'effort conjoint considérable » des trois pays.

Mais les États-Unis ont rappelé mardi que l'objectif initial a été de créer le comité avant la fin de 2018.

« L'établissement et la convocation avant la fin d'année d'un comité constitutionnel crédible et équilibré à Genève est un important pas à une désescalade durable et une solution politique à ce conflit», a annoncé le porte-parole du Département d’État Robert Palladino à Washington.

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