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L'organisation d'interdiction des armes chimiques 'réexaminera la sécurité' dans l'enquête de gaz en Syrie

L'organisation mondiale d'interdiction d'armes chimiques a annoncé lundi 26 novembre qu'elle réexaminait la sécurité avant une enquête éventuelle dans une attaque chimique présumée dans la ville d'Alep détenue par le régime syrien pendant la fin de semaine, a rapporté l'AFP.

Damas a demandé formellement que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ouvre une enquête sur l'attaque présumée de samedi, que les resposnables syriens et les groupes des droits de l'homme disent avoir laissé des dizaines de personnes luttant pour respirer.

Le régime syrien et la Russie attribuent l'attaque aux « groupes terroristes -- une expression utilisée par Damas pour signifier les combattants de la principale opposition et les extrémistes.

L'attaque présumée a également poussé la Russie à lancer des attaques de vengeance dans une zone tampon planifiée près du dernier principal bastion de l'opposition à Idlib.

« Le secrétariat de l'OIAC observe la situation», a souligné le directeur de l'OIAC Fernando Arias, et a contacté le département de sécurité de l'ONU « pour évaluer la situation de sécurité sur le terrain pour un possible déploiement d'une mission d'enquête (ME) en Syrie ».

Le secrétariat applique les mesures de vérification de l'OIAC alors que la ME créée en 2014, enquête sur toutes les allégations d'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

« Les experts de l'OIAC continueront à travailler indépendamment pour vérifier toutes les allégations d'utilisations de produits chimiques comme armes en Syrie», a précisé Arias.

La Syrie a reproché lundi aux « groupes terroristes » d'avoir lancé une attaque au gaz toxique qui a laissé selon ses déclarations 100 syriens avec des difficultés respiratoires.

« Il semblerait que l'agent utilisé était le chlore», a affirmé Bassam al-Sabbagh, représentant permanent de la Syrie à l'OIAC.

La Russie a indiqué que le bombardement provenait d'une partie de la zone tampon contrôlée par Tahrir al-Sham.

Une coalition de l'opposition a nié son implication mais ni Tahrir al-Sham ni Hurras al-Din lié à Al-Qaïda n'avaient commenté l’attaque présumée de samedi.

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