Le parlement irakien ouvrira une enquête sur comment les devises locales d'une valeur de 6 millions de dollars stockées dans les coffres des banques publiques ont été abîmées par les fortes pluies, a rapporté l'AFP mardi 13 novembre.
L'engagement est survenu un jour après que le gouverneur de la Banque centrale Ali Allaq a comparu devant les législateurs pour répondre aux questions sur un éventail de questions, y compris cette affaire, qui remonte à cinq ans.
« A la fin de 2013, les voûtes de la Banque Rafidain ont été inondées à cause des fortes pluies, abîmant les billets qui y étaient stockés, » a-t-il affirmé.
« Ils étaient d'une valeur de sept milliards de dinars (6 millions de dollars)», a précisé Allaq, qui n'était pas gouverneur à l'époque.
Il a souligné que la Banque centrale a réimprimé de nouveaux billets pour remplacer ceux mouillés mais, puisque l'argent n'a pas été en circulation, la seule vraie « perte » était le coût d'impression.
Ses observations, faites lors d'une session parlementaire de six-heures, apparemment n'ont pas fait grand chose pour réassurer les législateurs irakiens.
Le problème a suscité la controverse en Irak, où la corruption, les sociétés fictives et les fonctionnaires publics « fantômes » ont coûté à l'Irak l'équivalent de 228 milliards de dollars depuis 2003, selon son parlement.