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La France cherche à ramener les enfants d'extrémistes syriens chez eux

La France cherche à rapatrier certains des 150 enfants d'extrémistes français identifiés comme étant en Syrie, alors que les pays occidentaux se débattent pour savoir comment gérer les citoyens qui sont partis rejoindre les extrémistes, a fait savoir l'AFP mercredi 24 octobre.

Un responsable français, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a déclaré que Paris rapatrierait les enfants "autant que possible, à condition que la mère accepte".

"Nous commençons à voir comment cela pourrait fonctionner", a ajouté la source.

Les autorités françaises n'ont qu'un lieu précis pour certains des enfants, ce qui en fait les seuls cas de rapatriement possibles, a précisé la source, en refusant de donner des chiffres.

Les cas de 150 jeunes, dont certains sont détenus dans des camps au nord de la Syrie sous contrôle kurde après que le groupe de "l'État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) a été chassé de la région, ont été signalés par les autorités ou par leurs familles en France.

La plupart ont moins de six ans et sont nés en Syrie.

Les mères des enfants rapatriés seraient laissées en Syrie, a précisé la source.

À l'instar d'autres pays occidentaux réticents à ramener des extrémistes sur leur sol, la France a jusqu'à présent exclu le rapatriement des hommes partis combattre aux côtés de l'EIIS ou des femmes parties pour les épouser.

"Ceux qui ont commis des crimes en Irak et en Syrie doivent être traduits en justice en Irak et en Syrie", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

"Les mineurs constituent une exception et leur situation sera examinée au cas par cas. Nous avons le devoir de protéger les intérêts des enfants".

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