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Une frappe de la coalition détruit des installations de l'EIIS utilisées pour attaquer les FDS

Lundi 22 octobre, une frappe de la coalition internationale a détruit plusieurs bâtiments dans le village de Sousa, dans l'est de la Syrie, que « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) avait utilisé pour lancer des attaques contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), a fait savoir un communiqué de la coalition.

L'un des bâtiments qui avaient été réquisitionnés par l'EIIS était une mosquée utilisée comme position de combat défensive et centre de commandement, a indiqué la coalition.

La frappe a tué plusieurs combattants de l'EIIS alors qu'ils ouvraient le feu sur des forces partenaires de la coalition, a précisé le communiqué de la coalition.

« Ceci est la deuxième frappe de la coalition en moins d'une semaine contre une position de combat active de l'EIIS partant d'une mosquée, prouvant que l'EIIS est désespéré et n'hésite pas à utiliser à mauvais escient des structures protégées pour lancer des attaques militaires contre les les FDS et la coalition », a déclaré le communiqué.

Après une surveillance destinée à réduire le risque pour les civils, la frappe précise de la coalition a ciblé et détruit les bâtiments adaptés par l'EIIS en centre de commandement et en positions de combat lorsque seuls les combattants étaient présents, a fait savoir le communiqué.

L'EIIS continue de violer les lois des conflits armés et d'utiliser à mauvais escient les sites religieux, a affirmé la coalition, déclarant qu'elle va continuer à prendre pour cible les éléments restants de l'EIIS dans la vallée de l'Euphrate moyen alors que les FDS progressent vers les derniers bastions du groupe.

Le colonel Sean Ryan, porte-parole de la coalition, a par ailleurs déclaré qu'un raid de la coalition mené jeudi avait pris pour cible une mosquée utilisée comme « centre de commandement et de contrôle ».

« Nous avons évalué que seuls des combattants de l'EIIS étaient présents dans le centre de commandement au moment de la frappe », a indiqué le colonel Sean Ryan, répondant aux questions de l'AFP, ajoutant que « douze terroristes de l'EIIS » ont été tués dans ce raid.

« S'il existe des allégations crédibles de victimes civiles, une enquête sera menée », a poursuivi Ryan, en réponse à l'accusation de l'Observatoire syrien des droits de l'homme selon laquelle les frappes aériennes de jeudi et vendredi ont causé la mort de 41 civils.

Selon l'observatoire, la frappe de jeudi a tué 18 civils, tous liés aux combattants de l'EIIS, onze combattants du groupe ayant trouvé la mort dans le raid.

La coalition a déclaré n'avoir mené aucun bombardement vendredi.

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