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Observatoire : mort de 21 combattants du régime dans une embuscade de l'EIIS dans le sud de la Syrie

Une embuscade tendue par "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) a tué 21 combattants du régime dans la province de Sweida, dans le sud de la Syrie, a fait savoir l'AFP mardi 11 septembre.

L'attaque s'est produite lundi soir dans la région rurale de Toloul al-Safa, à quelques 100 kilomètres au sud-est de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Huit extrémistes ont également été tués lors d'affrontements ultérieurs dans la région, le dernier bastion des extrémistes à Sweida, a indiqué l'Observatoire.

L’agence de presse nationale SANA a fait état de violents affrontements avec l’EIIS dans la région, ajoutant que les avions et l’artillerie du gouvernement "ciblaient les cachettes et les positions" détenues par le groupe.

Les forces gouvernementales se battent contre l'EIIS dans les plaines arides de Sweida depuis que des extrémistes ont mené une série d'attaquesdans la province principalement druze le 25 juillet, faisant 250 morts selon l'Observatoire.

L'attaque à Sweida a eu lieu alors que les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont lancé une offensive contre les extrémistes à la frontière avec l'Irak, a indiqué l'Observatoire.

L’alliance arabo-kurde se rapproche depuis des mois de la ville de Hajin, à l’est de l’Euphrate, près de la frontière irakienne, et a lancé lundi une attaque pour la reprendre.

Dans les premières heures du mardi, les FDS ont avancé dans la ville avec le soutien de la coalition internationale.

"Ils ont pris le contrôle de la partie nord-ouest de Hajin", après que les habitants ont fui, a déclaré le chef de l’Observatoire, Rami Abdel Rahman.

Un commandant des FDS a déclaré que l’offensive contre Hajin a pour but d’évincer environ 3 000 extrémistes, dont une grande partie des combattants étrangers, de la ville et de ses environs.

"La plupart des commandants de première ligne dans cette poche sont irakiens", a déclaré Ahmad Abou Khawla, commandant du conseil militaire de Deir Ezzor, qui fait partie des FDS.

Après l’ouverture des corridors humanitaires pour permettre aux résidents de fuir la zone contrôlée par l’EIIS, la plupart des civils restés à l’intérieur étaient "directement liés au groupe - otages ou les familles des combattants de l’EIIS", a-t-il expliqué.

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