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Fuite des syriens, crainte de l'attaque du régime sur l'EIIS dans le sud

Plusieurs milliers de Syriens ont fuit des parties du sud du pays détenu par une filiale de « l'Etat islamique en Irak et en Syrie » (EIIIS) craignant une attaque du régime, a rapporté l'AFP lundi 9 juillet.

La poche détenue par l'EIIS dans la campagne occidentale de la province de Daraa n'est pas inclut dans l'accord de cessez-le-feu négocié par la Russie et convenu la semaine dernière entre les combattants de l'opposition et le régime.

Cet accord met fin à plus de deux semaines de bombardements de zones contrôlées par l'opposition, mais l'Observatoire syrien des droits de l'homme a annoncé lundi que ceux qui vivaient sous une filiale de l'EIIS craignaient qu'ils soient la prochaine cible.

« Environ 4000 personnes, dont des centaines de femmes et d'enfants, ont fui les zones contrôlées par Jaish Khalid ibn al-Walid dans les parties occidentales de Daraa », a fait savoir l'Observatoire.

La filiale de l'EIIS détient seulement moins de 7% de la province de Daraa, d'après le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman.

L'avance militaire du régime et la remise de villes sous l'accord de cessez-le-feu a ramené ses forces à des zones proches de la zone contrôlée par l'EIIS, a précisé Abdel Rahman, mais aucune opération n'a commencé.

Plus de 320 000 personnes ont fui les vagues de raids aériens russes et syriens, les bombes barils et tir de roquettes, mais des dizaines de milliers de ceux déplacés sont rentrés chez eux après que le cessez-le-feu avait ramené un calme relatif à leurs villes.

Plus de 60 000 ont pris refuge le long de la frontière avec la Jordanie, mais la plupart sont rentrés et seulement 150 à 200 sont restés, selon l'ONU.

Sous l'accord, les combattants de l'opposition doivent remettre leurs armes lourdes et le gouvernement prendra contrôle de la province, y compris la frontière avec la Jordanie.

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