L'Irak a appelé mardi 3 juillet les pays d'origine des extrémistes étrangers détenus en prison à rapatrier des centaines d'enfants de combattants capturés, a rapporté l'AFP.
Au moins 833 de 14 nationalités sont actuellement en prison en Irak, d'après le commandement des opérations conjointes, qui coordonne la lutte contre « l'Etat islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).
« Nous demandons aux missions diplomatiques en Irak, résident ou non-résident, à reprendre leurs citoyens qui ont purgé leurs peines et les enfants qui ne sont pas condamnés », a signalé le porte-parole du ministère Ahmed Mahjoub.
« L'Irak a informé tous les pays qui ont des citoyens dans ses prisons. Nous avons pris contact avec les ambassades d'Allemagne, Azerbaïdjan, Russie et autres pays à reprendre (leurs citoyens). »
Selon la loi irakienne, les enfants sont punissables à partir de l'âge de neuf ans, d'après Human Rights Watch.
Ils sont passible de cinq ans de prison pour appartenance à l'EIIS.
Sous la loi irakienne, les enfants peuvent être condamnés à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison pour des actes de violence.
Une source diplomatique russe à Moscou a affirmé à AFP que « 70 femmes russes sont poursuivies en justice et il y a environ 100 enfants des les prisons irakiennes ».
« Nous essayons de ramener des enfants en Russie après les avoir identifié car la plupart d'entre eux n'ont pas de pièces d'identité », a indiqué la source.