"L'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) a lancé une attaque surprise près d'une ville de l'est de la Syrie qu'ils avaient perdue il y a six mois, tuant au moins 25 soldats du régime, a rapporté l'AFP jeudi 19 avril.

Au moins 13 extrémistes ont également été tués dans l'attentat perpétré par l'EIIS près de Mayadeen mercredi après-midi, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Mayadeen se trouve dans la province orientale de Deir Ezzor sur la rive ouest de l'Euphrate et est bordée par le grand désert de Badiya à l'ouest et au sud.

Une source militaire a toutefois démenti jeudi toute attaque contre des positions de l'armée syrienne au long de la rive ouest de l'Euphrate.

Mais les bombardements intermittents sur les positions de l'armée sur la rive orientale ont donné lieu à des représailles avec des armes appropriées, a indiqué la source.

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes, contrôlent la grande partie du territoire à l'est de l'Euphrate, où quelques villages sont toujours sous le contrôle de l'EIIS.

Le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahman, a déclaré jeudi matin que "les tentatives de l'EIIS d'avancer dans la direction de la ville de Mayadeen sont en cours" depuis le désert de Badiya.

Il a dit que c'était la "plus grande attaque de l'EIIS depuis qu'ils avaient été expulsés de la ville" par les forces du régime et ses alliés en octobre 2017.