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Un procès français explore les recrues de la "ville du djihad" pour la Syrie

Cinq hommes d'une petite ville française qui ont fourni une vingtaine de combattants extrémistes à la guerre en Syrie, dont la plupart ne sont jamais revenus, ont été jugés jeudi 5 avril, pour conspiration terroriste, a rapporté l'AFP.

Lunel, une petite ville de 26 000 habitants située à l'extérieur de la ville méditerranéenne de Montpellier, a attiré l'attention lorsqu'un groupe d'amis s'est échappé du pays pour se rendre en Syrie en 2013 et 2014.

Au moins huit membres du groupe auraient été tués en Syrie et sept autres seraient portés disparus.

Le nombre impressionnant de recrues de cette petite ville en Camargue, une zone essentiellement rurale où le chômage est élevé, a poussé un combattant à se vanter dans une conversation écoutée en 2014 que "Lunel est la ville française la mieux représentée dans les rangs de "l'Etat islamique en Iraq et en Syrie" (EIIS)».

La plupart des extrémistes, dont certains se sont convertis à l'islam, étaient des amis d'enfance qui fréquentaient les mêmes mosquées, regardaient des vidéos de propagande et traînaient dans le même magasin de repas minute.

Arrivés en Syrie, ils ont rejoint un groupe lié à l'ancien Front al-Nosra (FAN) avant de rejoindre l'EIIS lors de la prise de contrôle de certaines parties de la Syrie en 2014.

Seuls cinq membres présumés du groupe restent en France, où ils sont jugés pour implication dans une conspiration terroriste.

L'affaire doit être examinée jusqu'au 11 avril.

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