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L'enquête de l'ONU accuse les troupes syriennes de viol "systématique"

Une enquête soutenue par l'ONU a indiqué jeudi 15 mars que les troupes syriennes et les milices liées au gouvernement ont systématiquement utilisé le viol et la violence sexuelle contre les civils, atrocités qui constituent des crimes contre l'humanité, a rapporté l'AFP.

Les combattants de l'opposition ont commis des violations similaires, qui constituent des crimes de guerre, mais à une fréquence "considérablement moins importante que le viol par les forces gouvernementales et les milices associées", a indiqué la Commission internationale indépendante d'enquête 'CIE' sur la Syrie.

Une femme de la troisième plus importante ville syrienne de Homs a déclaré aux enquêteurs de la CIE qu'en 2012, "les forces gouvernementales sont entrées chez elle et ont violé sa fille devant elle et son mari avant de tirer sur la fille et le père".

"La mère a ensuite été violée par deux soldats", a-t-il ajouté, dans l'un des nombreux exemples d'extrême violence.

La CIE a déclaré que les troupes gouvernementales ont détenu «des milliers de femmes et de filles» de 2011 à la fin de 2017, période couverte par le rapport.

Quoi que les femmes ont été les victimes les plus fréquentes du viol, la violence sexuelle contre les hommes et les enfants - filles et garçons - a également été documentée.

La CIE a constaté que "les viols et autres actes de violence sexuelle perpétrés par les forces gouvernementales et les milices associées lors d'opérations au sol, de perquisitions, aux points de contrôle et pendant la détention faisaient partie d'une attaque généralisée et systématique dirigée contre une population civile constituent des crimes contre l'humanité".

En revanche, elle n'a trouvé «aucune preuve que les groupes armés (de l'opposition) utilisaient la violence basée sur le sexe et le genre pour susciter la peur, extraire des informations ou renforcer la loyauté», même si les membres de l'opposition ont commis la violence sexuelle.

Cette constatation ne s'applique pas à «l'Etat islamique en Iraq et en Syrie» (EIIS), dont les atrocités généralisées, y compris la violence sexuelle, ont été documentées séparément par widespread atrocities.

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