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La France sanctionne les entreprises liées aux armes chimiques en Syrie

La France a déclaré mardi 23 janvier qu'elle comptait sanctionner 25 personnes et entreprises pour leurs liens avec le programme d'armes chimiques de la Syrie, a rapporté l'AFP.

La liste publiée au Journal officiel précise les noms et adresses de négociants et d'entreprises basés principalement à Beyrouth, Damas et Paris, ainsi qu'un homme d'affaires chinois du centre d'exportation du Guangdong.

Les autres personnes, dont les avoirs seront gelés, étaient de nationalité syrienne, libanaise ou canadienne, avec des entreprises travaillant dans l'électronique, la métallurgie, la logistique ou l'expédition.

La décision a été prise alors que des diplomates de vingt-neuf pays se sont rencontrés à Paris pour réclamer de nouvelles sanctions et poursuites pénales contre les auteurs d'attaques chimiques en Syrie.

« La France est déterminée à ce que les responsables de ces horribles crimes de guerre répondent de leurs actes », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Les entreprises visées sont Electronic Katrangi Trading, Nktronics et ABC Shipping à Beyrouth, tandis qu'une autre, Electronic System Group, a son siège à Damas.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que ces sociétés faisaient partie de deux « réseaux d'approvisionnement pour le Centre de recherche et d'études syrien (CRES) », décrit comme étant « le principal laboratoire en charge des programmes chimiques » pour le régime syrien.

Parmi les trois entreprises françaises ciblées figure Smart Pegasus, une société ayant son siège à Paris et enregistrée en 2014 comme une société d'import-export faisant le commerce de marchandises non spécifiées.

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