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Le régime syrien accusé d'attaque chimique dans l'enclave d'opposition

Au moins 21 personnes, dont des enfants, ont souffert de difficultés respiratoires, lundi 22 janvier, lors d'une attaque chimique présumée du régime syrien contre une enclave de l'opposition assiégée près de Damas, a rapporté l'AFP.

Les inspecteurs de l'ONU ont accusé le régime syrien d'être à l'origine de multiples attaques mortelles de gaz toxiques au cours de la guerre du pays qui a durée de sept an.

L'attaque de lundi a visé la ville de Douma dans la région de la Ghouta orientale tenue par l'opposition, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

"Après que les forces du régime ont tiré des roquettes dans la partie occidentale de la ville de Douma, la fumée blanche s'est répandue, provoquant 21 cas d'étouffement", a-t-il ajouté.

Un médecin d'un hôpital de la ville qui s'est identifié comme Bassil a déclaré que les patients souffraient «d'irritation respiratoire, de difficultés respiratoires, de toux et de rougeur des yeux».

"Nous avons remarqué qu'ils sentaient l'eau de javel ou le chlore, et nous les avons dépouillés de leurs vêtements", a-t-il dit.

Six enfants et six femmes étaient parmi les personnes affectées, selon l'Observatoire.

"Des habitants et des sources médicales parlent de gaz chloré", a déclaré l'observatoire Rami Abdel Rahman, ajoutant que l'Observatoire ne pouvait pas confirmer ces informations.

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