Le ministre turc des Affaires étrangères a accusé mardi 9 janvier le régime syrien de frapper les forces d'opposition modérées dans la province d'Idlib, près de la frontière turque, avertissant que ces attaque pourront torpiller les négociations visant à mettre fin à la guerre, a rapporté l'AFP.
Ankara travaille étroitement sur la Syrie avec la Russie et l'Iran, les principaux alliés du président Bashar al-Assad, mais a intensifié ces critiques du comportement du régime ces derniers jours.
"Les forces du régime frappent une opposition modérée sous le prétexte de se battre contre (le front) al-Nosra", a déclaré Mevlut Cavusoglu, cité par l'agence de presse officielle Anadolu, faisant référence au FAN, maintenant connu sous le nom de l'alliance extrémiste Tahrir al-Sham.
"Cette attitude sabote le processus de solution politique", a déclaré Cavusoglu.
"Les partis qui se rassembleront à Sotchi devraient s'abstenir de toute action qui pourrait menacer les pourparlers", a-t-il averti.
La Russie espère organiser un congrès sur la paix en Syrie dans sa station balnéaire de Sotchi, sur la Mer Noire, les 29 et 30 janvier.