La police d'Istanbul a arrêté 62 étrangers soupçonnés d'avoir des liens avec "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) lors de raids nocturnes, a rapporté l'AFP vendredi 1er décembre.

La police a lancé des opérations quasi quotidiennes contre les cellules de l'EIIS à travers le pays, suite aux inquiétudes que des centaines de membres présumés de l'EIIS ont traversé les frontières de la Syrie vers la Turquie.

Les suspects ont été arrêtés lors de raids sur 12 adresses dans huit quartiers d'Istanbul, a rapporté l'agence de presse privée Dogan.

Ils sont soupçonnés d'apporter un soutien financier aux combattants dans les "zones de conflit", les autorités ont ouvert une procédure d'expulsion à leur encontre, selon le communiqué

Le mois dernier, Dogan a déclaré que près de 800 membres présumés de l'EIIS avaient illégalement pénétré en Turquie en provenance de Syrie, même s'il n'a pas précisé sur quelle période.

La police a arrêté 634 suspects de l'EIIS le mois dernier, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

Il y a des inquiétudes que les étrangers qui ont combattu en Syrie ou en Irak poseront des risques de sécurité à leur retour chez eux alors que l'EIIS perd un territoire important en Irak et en Syrie.

Au moins 5 600 personnes, originaires de 33 pays, sont rentrées chez elles, a déclaré le Centre Soufan, un groupe d'analyse de sécurité à but non lucratif, en octobre