La Première ministre britannique Theresa May a effectué mercredi 29 novembre une visite surprise à Bagdad où elle a rencontré son homologue irakien Haider al-Abbadi et a salué les efforts du pays pour combattre "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS), a rapporté l'AFP.
La visite de May a eu lieu après que les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale comprenant la Grande-Bretagne, ont évincé l'EIIS des régions irakiennes qu'il a contrôlées depuis 2014.
May a salué «le courage et le sacrifice des forces de sécurité irakiennes» et a promis le soutien britannique «aussi longtemps que les Irakiens le voudront et en auront besoin».
Elle a déclaré lors d'une conférence de presse à Bagdad que la Grande-Bretagne "travaillerait avec des partenaires à travers la région pour développer les moyens qui nous permettront de faire face à la menace posée par les combattants étrangers".
Il a également promis des fonds pour poursuivre la formation des forces irakiennes et pour soutenir «les efforts visant à faire rentrer [ les personnes déplacées] chez eux et à rétablir la stabilité».
Al-Abbadi a déclaré que les deux dirigeants ont discuté "des moyens d'encouragement des hommes d'affaires et des entreprises britanniques à investir ... en Irak, à participer à la construction de l'Irak et à instaurer la stabilité" au pays.