La Turquie a annoncé vendredi 13 octobre qu'elle a déployé des dizaines de soldats dans la province syrienne d'Idlib dans le cadre des efforts visant à établir une zone de désescalade dans la région du nord-ouest, largement contrôlée par les extrémistes.
Plus de 100 soldats, y compris des forces spéciales, et 30 véhicules blindés sont entrés à Idlib, a rapporté vendredi le quotidien turc Hurriyet.
Dans une déclaration publiée vendredi, l'armée a indiqué qu'elle a commencé "des activités pour établir des postes d'observation le 12 octobre".
Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que les forces armées turques étaient entrées en Syrie.
"Nous avons dit que nous allions venir à l'improviste dans la nuit, et la nuit dernière ... nous avons commencé l'opération", a-t-il souligné lors d'un discours télévisé à Ankara.
Idlib est en grande partie contrôlée par Tahrir al-Sham, une alliance extrémiste dominée par l'ancien Front al-Nosra (FAN), qui a évincé des groupes d'opposition plus modérés ces derniers mois.
La Turquie affirme qu'elle soutient les combattants de l'opposition syrienne dans le but de chasser Tahrir al-Sham de la région pour permettre aux forces iraniennes, russes et turques de mettre en place la zone de désescalade.