Les principaux acteurs internationaux de la guerre civile en Syrie se sont réunis au Kazakhstan mercredi 13 septembre pour une nouvelle série de pourparlers visant à pousser un plan pour arrêter les combats sur le terrain, a rapporté l'AFP.

Des représentants de la Russie qui soutient le régime, l'Iran et le partisan de l'opposition, la Turquie, ont tenu des "discussions sur un niveau d'experts" pour jeter les bases avant le début de deux jours de réunions qui comprendront le régime syrien et les représentants de l'opposition, a déclaré le Ministère des Affaires Etrangères du Kazakhstan.

Les discussions à Astana sont le sixième cycle des négociations depuis le début de l'année.

Cette fois-ci, les côtés cherchent à préciser les détails d'une zone de "désescalade" proposée dans la province d'Idlib au nord, après que Moscou ait ait mis en place trois autres zones sécuritaires à travers le pays dans une démarche qui a vu tomber la violence.

Il subsiste des désaccords majeurs sur lesquels la force sera envoyée à la police dans la zone couvrant Idlib, détenue par l'opposition - sur la frontière nord de la Syrie avec la Turquie - comme un jockey d'Ankara et de Téhéran pour exercer leur influence.

La Russie a jusqu'à présent déployé la police militaire pour patrouiller les limites de trois zones convenues dans le sud, dans l'est de Ghouta près de Damas et dans une partie de la province centrale de Homs.

Yehya al-Aridi, conseiller de l'opposition syrienne, a confirmé que la délégation de l'opposition arriverait à Astana mercredi soir, dirigée par Ahmed Berri, chef d'état-major de l'armée syrienne libre (ASL).

"L'objectif de notre participation à ce cycle est de renforcer les zones de désescalade en Syrie, dans la Ghouta orientale, au sud et au nord de Homs et à discuter de nombreuses violations qui ont eu lieu depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu à Ankara à la fin de l'année dernière", a déclaré à l'AFP Al-Aridi.

Le journal syrien pro-régime Al-Watan a rapporté que la délégation du gouvernement, dirigée par le représentant du pays à l'ONU Bashar al-Jaafari, est arrivé à Astana tôt mercredi.