Les agences des Nations Unies ont exprimé leur "profonde préoccupation" pour la sécurité de près de 50 000 Syriens bloqués dans le désert près de la frontière sud avec la Jordanie, a rapporté l'AFP lundi 14 août.

Un communiqué publié dimanche à Amman a déclaré qu'environ 4 000 personnes à Hadalat et 45 000, principalement des femmes et des enfants à Rokban, étaient bloquées à la frontière.

"Des raids aériens ont été signalés dans la région au cours des derniers jours, ce qui a provoqué une grave détresse et une panique parmi les réfugiés qui craignent pour leur vie avec le risque accru d'hostilités croissantes", a déclaré le communiqué du dimanche.

Bien qu'aucune victime n'ait été signalée parmi les Syriens bloqués, a-t-il indiqué, "la zone est de plus en plus dangereuse", incitant certaines personnes à quitter la région.

Cela les a exposés à "plus de danger et de privation dans un endroit inhospitalier du désert, incertain de l'endroit où aller en quête de sécurité".

L'ONU a déclaré que les plus vulnérables, surtout les femmes et les enfants, ne pouvaient pas rentrer chez eux en raison de la guerre en Syrie.