«L'Etat islamique en Irak et en Syrie» (EIIS) continue de «motiver et permettre» des attaques globalement et d'acheminer les fonds à ses partisans malgré les coups militaires contres ses bastions en Irak et en Syrie, selon un rapport de l'ONU publié jeudi 10 août.

Le texte de 24 pages, préparé par un groupe d'experts pour le Conseil de sécurité, a noté que les envois de fonds à l'étranger - souvent en petites sommes, les rendant difficiles à détecter - viennent au fur et à mesure que l'EIIS intensifie ses efforts internationaux pour organiser des attaques.

Selon les experts, les sources de financement de l'EIIS S sont toujours basées sur les bénéfices pétroliers et l'imposition de taxes aux populations locales dans les zones sous son contrôle, a rapporté l'AFP.

Au-delà de l'Europe, l'EIIS cherche à élargir son empreinte en Asie du Sud-Est, selon le rapport.

Il a noté que le nombre de combattants terroristes étrangers voyageant en Irak et en Syrie a continué de baisser. En outre, la situation financière du noyau de l'EIIS continue de se détériorer ", principalement en raison de la pression militaire contre le groupe.

Un soin particulier devrait toutefois être accordé aux mineurs radicalisés qui rentrent chez eux après avoir suivi une formation avancée au sein de l'EIIS. Ce groupe nécessite «une attention particulière et des stratégies qui tiennent compte des protections juridiques accordées aux mineurs».

Le rapport a ajouté que la résistance rigoureuse à Mossoul montre que la structure de commandement et de contrôle de L'EIIS «n'a pas été complètement éliminée» et demeure «une menace militaire importante».