La coalition internationale qui lutte contre le "l'Etat islamique en Irak et de en Syrie" (EIIS) a déclaré vendredi 16 juin qu'elle ne pouvait confirmer la mort du chef du groupe, suite à une affirmation de la Russie selon laquelle il aurait été tué, a rapporté l'AFP.
"Nous ne pouvons pas confirmer ces rapports en ce moment", a déclaré le porte-parole de la coalition, le colonel Ryan S. Dillon.
L'armée russe a déclaré plus tôt qu'elle a frappé les dirigeants de l'EIIS dans une attaque aérienne en Syrie le mois dernier et cherchait à vérifier si le chef de l'EIIS Abu Bakr al-Baghdadi, avait été tué.
Il a déclaré qu'il avait informé Washington de l'attaque du 28 mai près du bastion syrien du groupe d'al-Raqa, qui est maintenant sous les coup des Forces Démocratiques Syriennes (FDS).
"Les hauts responsables des groupes militaires du soi-disant conseil militaire de l'EIIS, 30 commandants de terrain de rang moyen et jusqu'à 300 militants qui assuraient leur sécurité ont été tués", a-t-il précisé
"Selon des informations en cours de vérification par des différents canaux, le chef de L'EIIS Ibrahim Abou Bakr al-Baghdadi était également présent lors de la réunion et a été tué dans l'attaque".
Le dirigeant insaisissable de l'EIIS né en Irak n'a pas été vu en public depuis qu'il s'est proclamé «calife» dans la ville irakienne de Mossoul il y a trois ans.
Dans le passé, il y a avaient plusieurs fois des rumeurs selon lesquelles l'homme le plus recherché au monde aurait été blessé ou tué.
Il a été surnommé "Le fantôme", car il aurait été repéré autour de la frontière syro-irakienne, mais ses allées et venues n'ont jamais été confirmées.