Les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) ont gagné du terrain contre "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) dans les rues d'al-Raqa mercredi 7 juin, a rapporté l'AFP.
L'alliance de l'opposition arabo-kurde a passé sept mois à avancer sur la ville, avec le soutien de la coalition internationale, et est finalement entrée mardi dans le quartier d'al-Meshleb à l'est de la ville.
Mercredi matin, elle a capturé le quartier et la citadelle de Harqal à l'ouest de la ville, a déclaré le commandement de l'opération colère de l'Euphrate.
La citadelle se trouve sur une colline à environ deux kilomètres des limites de la ville.
Les combats ont également fait rage dans un complexe militaire à environ deux kilomètres au nord de la ville, a déclaré l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme.
L'Observatoire a déclaré que la coalition avait lancé de lourds bombardements pour soutenir l'avancement des FDS.
On estime que 300 000 civils sont sous le contrôle de L'EIIS à al-Raqa, dont 80 000 déplacés d'autres régions de la Syrie.
Des milliers d'entre eux ont fui ces derniers mois, mais le bureau humanitaire des Nations Unies a déclaré mardi qu'il estimait qu'environ 160 000 personnes sont encore dans la ville.
Son porte-parole régional, David Swanson, a indiqué qu'environ 100 000 personnes «pourraient rester piégés» pendant l'attaque.
Le Comité international de sauvetage a signalé qu'il était "profondément préoccupé par la sécurité des civils à al-Raqa" après une baisse du nombre de personnes ayant fui la ville la semaine dernière.
Cette diminution pourrait indiquer que l'EIIS a l'intention d'utiliser les civils restants «en tant que boucliers humains», a averti le groupe d'aide.