L'ONU a appelé jeudi 6 avril à un cessez-le-feu urgent dans la région syrienne de Ghouta pour permettre l'entrée d'une aide désespérément nécessaire et éviter une répétition de la dévastation observée à Alep, a indiqué l'AFP.
"Nous avons besoin d'une pause de 72 heures pour Ghouta de l'Est, et nous en avons besoin dans les prochains jours", a déclaré le chef de l'équipe humanitaire spéciale pour la Syrie soutenue par l'ONU, Jan Egeland, aux journalistes à Genève.
Il a averti que les 400 000 personnes assiégées dans la région près de Damas "souffrent maintenant seulement dans le sens où elles ont une pénurie de fournitures médicales, leurs hôpitaux ont été bombardés et elles manquent de nourriture et d'autres fournitures".
Ghouta de l'Est, le dernier bastion d'opposition près de la capitale, est sous un siège dévastateur du gouvernement depuis 2012, et est régulièrement prise pour cible par les frappes aériennes et l'artillerie.
