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Les forces irakiennes avancent après que les extrémistes soient "piégés" à Mossoul

Les forces irakiennes ont indiqué lundi 13 mars qu'elles avaient pris plus de territoires de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) alors qu'elles ont lancé une offensive qui leur a permis de recapturer un tiers de l'ouest de Mossoul emprisonnant ainsi des extrémistes à l'intérieur.

Une nouvelle poussée lancée le 5 mars a forcé l'EIIL à sortir de plusieurs quartiers et sites clés, y compris le principal quartier général du gouvernement local et le célèbre musée de Mossoul, resserrant le noeud autour des combattants qui s'y trouvent.

Le Commandement des opérations conjointes en Irak a annoncé lundi des gains supplémentaires, affirmant que des forces d'élites du service de lutte antiterroriste ont repris le quartier d'al-Nafat à l'ouest de Mossoul.

Le lieutenant-général Raed Shaker Jawdat a déclaré que des forces de la division d'intervention rapide et de la police fédérale travaillaient sur le ratissage et le nettoyage du territoire en bordure de la vieille ville de Mossoul.

Les forces mènent "des opérations de peignage et de ratissage dans les zones libérées de Bab al-Toub, à la recherche de pièges, de mines et de terroristes cachés parmi les habitants", a déclaré Jawdat dans un communiqué.

Les soldats de la 9ème division blindée ont marqué une victoire clé samedi soir quand ils ont coupé la dernière route de l'ouest de Mossoul, a déclaré Brett McGurk, l'envoyé américain à la coalition internationale.

"Tous les combattants qui sont partis à Mossoul, ils vont mourir là-bas, parce qu'ils sont pris au piège", a déclaré McGurk aux journalistes à Bagdad.

Dans la pratique, les combattants de l'EIIL peuvent encore entrer et sortir de la ville en petit nombre, mais le manque d'accès aux routes rend le déplacement et le ravitaillement à plus grande échelle plus difficiles, sinon impossibles.

"Nous croyons maintenant que nous tuons tant de leurs combattants qu'ils ne sont pas en mesure de les remplacer. Ce n'était pas le cas même il y a un an", a déclaré McGurk, établissant le bilan pour les dirigeants de l'EIIL à 180 morts.

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