Selon Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations-Unies (BCAH) 66,000 personnes ont été déplacées par les combats sur deux fronts au nord de la Syrie,a rapporté l'AFP dimanche 5 mars.

"Ceci comprend environ 40,000 personnes de la ville d'al-Bab et la ville avoisinante de Tadouf, ainsi que 26,000 personnes des communautés se trouvant à l'est d'al-Bab" au nord de la province d''Alep, a annoncé le BCAH.

Les combattants de l’opposition syrienne appuyés par la Turquie ont repris al-Bab des mains de 'l'Etat Islamique en Irak et au Levant' (EIIL) le 23 février.

Le BCAH a annoncé que les 39.766 personnes déplacées de la ville ont fui vers le nord aux régions contrôlées par les autres forces de l'opposition, et que "la contamination élevée" par les bombes non-explosées et les pièges installés par les extrémistes en retrait compliquaient les efforts de retour.

Depuis le 25 février, a précisé le BCAH, d'autres 26,000 personnes ont fui les violences à l'est d'al-Bab, où les forces du régime syrien menaient une offensive contre l'EIIL.

Plusieurs de ses personnes ont cherché refuge dans les régions au tour de Manbij, une ville contrôlée par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS).

Samedi, l'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré que 30,000 personnes ont été déplacées par les combats entres le régime et l'EIIL.