L'envoyé syrien de l'ONU a appelé les parties rivales à respecter leur responsabilité historique et à chercher un accord pour mettre fin au conflit de six ans avant une journée de négociations prévue pour vendredi 24 février, a rapporté l'AFP.

Les négociations au siège de l'ONU à Genève ont été officiellement ouvertes jeudi avec l'envoyé onusien Staffan de Mistura exprimant les espoirs d'une percée.

"Je ne m'attends pas à des miracles", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie de bienvenue, tout en avertissant contre les conséquences désastreuses si les discussions "échouent à nouveau".

Les négociateurs du régime rencontrent l'opposition pour une quatrième série de pourparlers négociés par l'ONU, assombris par la persistance de la violence et l'impasse sur l'avenir politique du pays.

De Mistura a déclaré qu'il tiendrait des réunions bilatérales vendredi largement consacré à la procédure. Il a dit que son "rêve" était d'avoir un groupe d'opposition, mais a noté que les divisions clés persistent.

Le terrain - aussi bien sur le plan territorial que diplomatique - a changé depuis les dernières négociations parrainées par l'ONU pour mettre fin au conflit, l'opposition se trouvant maintenant dans une position sensiblement plus faible après la capture d'Alep par le régime.

Tout en reconnaissant les principaux obstacles, de Mistura a demandé aux parties de "travailler ensemble".

"Le peuple syrien désire désespérément la fin de ce conflit et vous le savez tous ... ils attendent un soulagement de ... la souffrance et rêvent d'un nouveau chemin les sortant de ce cauchemar", a-t-il ajouté.