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La Turquie détient 450 suspects de l'EIIL dans une opération nationale

La police turque a détenu dimanche 5 février environ 450 éléments soupçonnés de « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) dans des raids à travers le pays à peine un mois après une attaque sur une boîte de nuit à Istanbul revendiquée par le groupe, a rapporté l'AFP.

Les forces de sécurité ont coincé 448 suspects, a annoncé l'agence de presse publique Anadolu, dans la plus grande opération de police en Turquie contre l'EIIL depuis l'attaque du nouvel an sur la boîte de nuit Reina qui a tué 39 .

Parmi ceux détenus il y avait des étrangers et ceux soupçonnés de planifier des attaques en Turquie, ont rapporté les agences de presse Dogan et Anadolu.

Pendant l'opération, 150 suspects, tous des syriens, ont été coincés dans des descentes sur des hôtels et des maisons privées à Sanliurfa dans le sud-est, a indiqué Dogan.

47 autres ont été arrêtés dans la ville voisine de Gaziantep proche de la frontière syrienne qui a une présence connue des extrémistes alors que 38 ont été arrêtés à Hatay, également sur la frontière syrienne.

Soixante suspects, pour la plupart des étrangers, ont été arrêtés dans quatre districts dans la capitale Ankara.

Des dizaines d'autres arrestations ont été menées dans les provinces de Boursa dans l'ouest à Antalya sur la Méditerranée et Bingol dans l'est.

Dans la ville égéenne souvent calme d'Izmir, neuf personnes soupçonnées de voyager vers et de la Syrie et de planifier des attaques dans la ville ont été arrêtées, a annoncé Anadolu.

L'un des suspects détenus à Izmir -- un syrien identifié par les initiales E.A. -- aurait été en contact avec des trafiquants de personnes dans une tentative d'aider les membres de l'EIIL à fuir vers l'Europe.

Dix-huit personnes ont été arrêtées à Istanbul et la province voisine de Kocaeli soupçonnées de planifier des attaques. Quatorze autres étrangers devaient être déportés, dont 10 enfants.

Pendant ce temps à Eskisehir à l'est d'Istanbul, neuf personnes ont été arrêtées soupçonnées d'appartenir au Front al-Nosra (FAN), connu maintenant par le Front Fatah al-Sham, ancienne filiale d'al-Qaïda en Syrie.

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