Les menaces mondiales de la guerre civile en Syrie sont devenues « trop dangereuses » pour rester sans solution, a affirmé le nouveau chef de l'ONU mercredi 18 janvier, soulignant le besoin de faire du progrès dans les pourparlers de paix, a fait savoir l'AFP.

Le secrétaire-général de l'ONU Antonio Guterres, qui a pris ses fonctions le 1er janvier, a noté que le conflit a provoqué l'instabilité au Moyen-Orient et les attaques terroristes à travers le monde.

« Les conséquences de ce conflit sont devenues trop dangereuses pour tout le monde », insiste Guterres.

Les pourparlers de paix entre les parties rivales prévus lundi dans la capitale kazakhe Astana ont été négociés par la Russie et la Turquie, et non l'ONU. Mais Guterres a exprimé son espoir que les négociation «peuvent mener à une consolidation du cessez-le-feu et le gel du conflit ».

Le succès à Astana « peut aider à créer les conditions pour un processus politique qui doit reprendre à Genève en février et qui peut conduire à des résultats concrets », poursuit-il.

Le processus de paix de Genève est mené par l'envoyé de l'ONU en Syrie Staffan de Mistura, qui a précisé qu'il veut reprendre les pourparlers le 8 février.