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Pourparlers à Moscou et Ankara pour alléger la crise d'eau à Damas d'après l'ONU

L'envoyé de l'ONU en Syrie a annoncé jeudi 12 janvier que des réunions ont été tenues à Ankara et Moscou pour éviter une dangereuse escalade militaire et aider à mettre fin à la crise d'eau affectant des millions à Damas, a rapporté l'AFP.

Les affrontements dans la région de Wadi Barada près de la capitale syrienne a endommagé l'infrastructure d'eau et ont laissé quelques 5,5 millions de personnes dans la capitale et dans sa banlieue face à des pénuries , d'après l'ONU.

« Deux réunions ont eu lieu à Ankara et maintenant probablement à Moscou aussi, qui discutera cet aspect car ... l'eau à Damas est vitale », a déclaré Staffan de Mistura aux journalistes à Genève.

L'ONU avait été informée que le gouvernement syrien est parvenu à un accord avec cinq villages à Wadi Barada pour résoudre le problème, mais deux villages avaient refusé l'arrangement, dont l'un qui détient la source principale d'eau.

« C'est pourquoi, il y a un risque, un grand risque, un risque imminent que cela puisse se développer en une nouvelle escalade militaire », a confié de Mistura, avertissant que « les conséquences, (seront) inévitablement pas d'eau pour les habitants de Damas ».

Mercredi, le gouverneur provincial à Wadi Barada a précisé que le gouvernement syrien était parvenu à un accord permettant à l'armée d'entrer dans la zone détenue par l'opposition près de Damas et restaurer l'approvisionnement en eau à la capitale.

Des sources de l'opposition ont nié qu'il y avait eu un accord.

De violent affrontements étaient en cours à Wadi Barada jeudi entre les troupes du régime et les combattants du groupe libanais Hezbollah et les forces de l'opposition, a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Les frappes ont été lancées malgré une trêve nationale négociée par le supporter du régime, la Russie, et le supporter de l'opposition, la Turquie, qui était en vigueur depuis le 30 décembre.

La trêve ne comprend pas le Front al-Nosra (FAN), désormais appelé le Front Fatah al-Sham, ou « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL).

De Mistura a exprimé sa déception jeudi que le cessez-le-feu, largement tenu, n'avait pas facilité les choses pour livrer l'aide humanitaire désespérément nécessaire.

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