Une énorme explosion d'un camion-citerne a eu lieu dans un marché devant un tribunal dans la ville d'Azaz contrôlée par l'opposition samedi 7 janvier, tuant 48 personnes et blessant des dizaines près de la frontière turque, a rapporté l'AFP.
Au moins 14 combattants de l'opposition étaient parmi les morts, la plupart des victimes étaient des civils, dont cinq juges religieux appartenant à différentes factions de l'opposition, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman a souligné que l'identification des morts était entravée puisque les corps étaient entièrement brûlés dans l'explosion.
Il n'y avait pas de revendication immédiate de l'attaque de samedi, mais Ossama al-Merhi, un avocat sur le lieu de l'explosion, a accusé « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL).
« Ce type de crimes est connu seulement par le groupe terroriste l'EIIL » , a-t-il dit. « Ils sont eux qui ciblent les civils et les cadres qui construisent ce pays. »