Les autorités turques ont intensifié mardi 3 janvier les efforts pour identifier et arrêter un homme armé qui a tué 39 personnes dans une boîte de nuit à Istanbul et qui aurait combattu en Syrie avec « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), a rapporté l'AFP.

La police a publié des photos du suspect, qui a semé la terreur dans la boîte de nuit Reina la nuit du nouvel ans, en tirant quelques 120 balles aux hôtes avant de disparaître dans la nuit.

Jusqu'à présent, 16 personnes ont été détenues dans l'attaque, revendiquée par l'EIIL lundi, dont deux étrangers détenus par la police turque à l'aéroport principal d'Istanbul. Mais le tueur est toujours en fuite.

Des 39 victimes de l'attaque, 27 étaient des étrangers, principalement des pays arabes, et les cercueils ont été rapatriés le jour suivant à des pays comprenant le Liban et l'Arabie Saoudite.

Trois libanais, deux jordaniens et trois irakiens étaient parmi les morts, ainsi que plusieurs saoudiens.

Les rapports disent que la police a fait du progrès dans l'enquête après avoir parlé au chauffeur de taxi qui a transporté l'attaquant à la boîte de nuit et en localisant les appels qu'il a fait sur le téléphone portable du chauffeur.

Le quotidien Hurriyet a rapporté que l'attaquant a montré des signes d'être bien entraîné dans l'utilisation d'armes et d'avoir combattu en Syrie pour l'EIIL.

Le chroniqueur de Hurriyet, Abdoulkadir Selvi, a indiqué que l'attaquant était entraîné dans les combats de rue dans les zones résidentielles en Syrie et a utilisé ces techniques dans l'attaque, en tirant de sa hanche plutôt que d'utiliser les méthodes d'un tireur embusqué.

La police a cependant publié les premières images claires de l'attaquant dont une prise par les caméras de sécurité la nuit de l'attaque.