Près de 2 000 membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués en novembre dans tout le pays, ainsi que des centaines de civils, a rapporté l'AFP jeudi 1er décembre.

Selon le compte mensuel de la mission de l'ONU en Irak, 1 959 soldats irakiens ont trouvé la mort le mois dernier, et au moins 450 autres ont été blessés.

Ce bilan comprend des membres de l'armée et de la police qui sont engagés dans les combats, les peshmergas kurdes, les forces du ministère de l'Intérieur et les forces de mobilisation.

Le communiqué de l'ONU a également indiqué qu'au moins 926 civils ont été tués, portant à 2 885 le nombre d'Irakiens tués dans des attentats terroristes, des violences et des conflits armés au cours du mois précédent.

« Les chiffres des pertes sont stupéfiants, les civils représentant une partie importante des victimes », a déclaré l'envoyé principal de l'ONU en Irak, Jan Kubis.

Cette augmentation des pertes vient du fait qu'une offensive majeure pour reprendre Mossoul à « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) est entrée dans sa septième semaine.

Kubis a déclaré que le nombre de morts grandissant était surtout le résultat de la défense féroce de Mossoul par les extrémistes.

« L'EIIL emploie les tactiques les plus perverses, utilisant des maisons civiles comme positions de tir, et enlevant et déplaçant de force des civils pour les utiliser comme boucliers humains », a-t-il indiqué.