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Les forces Irakiennes libèrent de nouvelles régions à l'est de Mossoul

Les forces Irakiennes on libéré quatre nouvelles banlieues à l'est de Mossoul durant les derniers jours, portant le nombre des régions récupérées de « L'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) à 23, a annoncé le commandement des opérations de Ninive lundi 28 novembre.

"Les forces irakiennes ont complété la libération des banlieues d'al-Jamaa, al-Khadhra, al-Shiqaq et al-Mouharebeen", a déclaré le commandant des opérations de Ninive Nejim Edin Karim al-Joboury à Diyaruna.

"Le nombre total des banlieues libérées est maintenant de 23, ce qui représente un quart des banlieues de Mossoul", a-t-il indiqué.

"Nous combattons maintenant l’ennemi terroriste dans les banlieues d'al-Masaref, al-Nahdha et le Caire", a-t-il dit, ajoutant que l'EIIL a subi d'énormes pertes dans le matériel et les vies.

Dans le même temps, les forces irakiennes essaient de différencier entre l'EIIL et ceux qui fuient Mossoul, a rapporté l'AFP lundi

"Tout le monde à Mossoul connait qui sont les terroristes", a déclaré le lieutenant. Ali des forces spéciales irakiennes et qui fait partie d'un groupe de responsables chargés de l'examen préalable.

Quelques 70,000 civils ont fui la violence depuis que les forces irakiennes ont commencé l'offensive visant à récupérer Mossoul le mois dernier.

Après que cette ville de plus de un million d'habitants a passé plus de deux ans sous le régime extrémiste, les autorités veulent éviter à tout prix que les extrémistes se mêlent aux foules de civils déplacés.

Pour ceci, il disent qu'ils utilisent une base de donnés de renseignements assemblés de différentes sources, y compris les agences d'espionnage occidentales, les anciens registres et les résidents de Mossoul ayant vécu sous le régime de l'EIIL

Les chiffres officiels sont maintenant rendus publics sur le nombre de personnes qui ont été détenues dans les diverses forces qui combattent l'EIIL.

Le responsables de renseignement Ali, qui n'a pas donné son nom de famille, estime qu'environ 5% des hommes qui ont fui la ville ont été détenus pour suspicion de coopération avec l'EIIL.

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