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Les forces irakiennes avancent 'plus rapidement que prévu' vers Mossoul d'après le premier ministre irakien

Les forces irakiennes « avancent plus rapidement que prévu » dans une grande offensive pour reprendre Mossoul aux éléments de « l'Etat islamique en Irak et au Levant », a déclaré le premier ministre irakien Haider al-Abbadi jeudi 20 octobre, a rapporté l'AFP.

« Nous avançons plus rapidement que prévu et planifié », a souligné al-Abbadi, parlant dans un lien en vidéo conférence à une réunion internationale organisée conjointement par la France et l'Irak sur l'avenir de Mossoul suivant le début de l'offensive cette semaine.

Dans les batailles de jeudi, la quatrième journée des opérations de libération de Ninive, les forces irakiennes ont libéré des parties de la ville de Bashiqa, et les villages de Rawan, Sidawa, al-Makouk, al-Khabata, al-Manawir, al-Salahiya, al-Khalidiya et Khonaysat dans les faubourgs de Mossoul, a déclaré le ministère de la défense.

« Nos forces ont réalisé une autre victoire en ciblant les concentrations de l'EIIL et en tuant des dizaines d'éléments du groupe sur le front nord de Khazer », a indiqué le porte-parole du ministère le général de brigade Yahya Rassoul à Diyaruna.

« Nous travaillons pour maintenir le même rythme de progrès de nos forces et exploiter l'effondrement de l'EIIL », a-t-il dit.

Un général américain a précisé mercredi que les dirigeants de l'EIIL fuyaient Mossoul, a rapporté l'AFP.

Le général de division Gary Volesky, qui dirige le commandement de composante terrestre de la coalition pour défaire l'EIIL, a prédit que les combattants étrangers finiront par former un grand contingent de jihadistes restants dans la ville, puisqu'ils n'ont nulle part où aller.

« Nous disons à l'EIIL que leurs dirigeants les abandonnent. Nous avons vu un mouvement sortant de Mossoul », a-t-il dit aux journalistes dans une vidéo d'information de Bagdad.

Il a fait observé que les irakiens passeraient au crible tous ceux qui quittent Mossoul, et les tentatives des combattants étrangers à se fondre dans un exode prévu de déplacés seraient déjouées.

« Il est difficile pour eux de se fondre dans la population locale vu le nombre de différents types de combattants étrangers qui existent », a expliqué Volesky.

« Nous prévoyons que ce seront eux (qui resteront et combattront), car ils n'ont vraiment aucune autre place où aller », conclut-il.

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