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L'EIIL perd le bastion emblématique de Dabiq

Les combattants de l'opposition syrienne ont porté un coup symbolique majeur dimanche 16 octobre à "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL) en capturant la ville de Dabiq, a rapporté l'AFP.

Les combattants de l'opposition soutenus par des avions de combat et l'artillerie turcs ont pris le contrôle dimanche de Dabiq, une ville située dans la province d'Alep, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

La ville a peu de valeur stratégique, mais revêt une importance idéologique cruciale pour les adeptes de l'EIIL parce qu'une prophétie indique que ce sera le site d'une bataille à la fin des temps.

Les combattants de l'opposition continuent de saisir plusieurs villes voisines, y compris Sawran, Ihtimali et Salihiyah.

Neuf combattants de l'opposition ont été tués et 28 autres blessés durant les combats pour capturer ces villes, a rapporté l'agence de presse officielle turque Anadolu.

Des affrontements ont eu également lieu dimanche dans la banlieue nord et sud d'Alep ainsi que dans le centre-ville, a indiqué l'Observatoire.

Les Bombardements sur les régions orientales détenues par l'opposition ont tués 31 personnes, dont 15 civils, a ajouté l'Observatoire, alors que les médias syriens de l'État ont rapporté que l'opposition a ouvert le feu sur les quartiers d'Alep sous le contrôle du régime faisant trois morts.

Pendant ce temps, un kamikaze présumé de l'EIIL s'est fait exploser dimanche durant un raid anti-terroriste dans la ville turque de Gaziantep près de la frontière avec la Syrie, tuant trois policiers.

Cinq policiers et quatre Syriens ont été blessés, a déclaré le gouverneur local Ali Yerlikaya.

Quelques heures plus tard, un second kamikaze s'est tué en se faisant exploser sans causer d'autres décès, selon les autorités.

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