Les affrontements se poursuivent dans la province d'Idlib en Syrie mardi 11 octobre entre les groupes rebelles islamistes et le groupe extrémiste Jound al-Aqsa, un jour après que les deux parties ont signé un pacte de non-agression , a rapporté l'AFP.
Depuis le 6 octobre, Jound al-Aqsa a été impliqué dans de violents combats avec les groupes d'opposition, dont Ahrar al-Sham, au nord-ouest d'Idlib.
Les deux groupes étaient auparavant des alliés dans le combat contre le régime, même si les factions de l'opposition ont souvent accusé Jound al-Aqsa d'avoir des liens avec « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), qui a ciblé les combattants de l'opposition.
Dans une tentative de calmer les tensions, l'ancienne filiale d'Al-Qaïda le Front Fatah al-Sham -- un allié d'Ahrar al-Sham et un rival clé de l'EIIL -- a annoncé dimanche qu'il intégrera Jound al-Aqsa dans ses rangs.
Lundi soir, Fatah al-Sham et Ahrar al-Sham ont signé un accord pour mettre fin au combat interne.
Mais l'Observatoire syrien des droits de l'homme a dit que les affrontements se poursuivaient à Idlib mardi.
Les forces du régime ont profité des affrontements internes pour reprendre une série de villes et villages dans la province avoisinante de Hama, a précisé l'Observatoire.