Au moins 13 personnes, dont neuf enfants, ont trouvé la mort dans les frappes aériennes sur l'est Alep sous le contrôle de l'opposition ce vendredi 5 août, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Ces dernières morts parmi les civils surviennent alors que les combattants de l'opposition dont quelques factions extrémistes, ont lancé une attaque dans le but de percer un siège du régime qui a commencé le 17 juillet.

Dans un message audio publié vendredi, Abou Mohamed al-Joulani, le chef de l'ancienne filiale d'Al-Qaïda en Syrie, a promis que l'opération réussira bientôt.

L'attaque a commencé samedi et ciblé le quartier de Ramoussa qui contient la principale route de ravitaillement pour l'ouest de la ville détenu par le régime.

Après quelques avancées initiales, les forces du régime ont repoussé les combattants de l'opposition, dont des extrémistes de la faction al-Joulani, connue maintenant par Jabhat Fateh al-Sham.

Selon l'Observatoire, au moins 12 civils, dont 33 enfants, ont été tués à Alep par les deux côtés, depuis le début de l'attaque de l'opposition dimanche.

Ailleurs dans la province d'Alep, l'Observatoire a indiqué qu'une alliance arabo-kurde avance dans le bastion de « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) à Manbij.

Le directeur de l'observatoire Rami Abdoul Rahman a précisé que les Forces démocratiques syriennes (FDS) détiennent maintenant 70% de la ville.

« L'EIIL est entré dans sa phase finale dans la ville de Manbij », dit-il à l'AFP, ajoutant que l'EIIL détient un nombre de civils là-bas comme boucliers humains.