Lundi 13 juin, une attaque suicide perpétrée par des combattants de « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) a causé la mort d'au moins cinq membres des forces de sécurité irakiennes dans la ville de Ramadi, a signalé l'AFP.
Cette attaque a pris pour cible une base de l'armée à Ramadi avec plusieurs véhicules piégés conduits par des kamikazes et des hommes armés qui ont ouvert le feu sur des soldats, a déclaré le général major Ismail al-Mahalawi, chef du commandement des opérations de l'Anbar.
« Nos forces ont tué tous les attaquants et détruit toutes les voitures piégées, mais il y a eu un nombre de tués et de blessés dans les rangs de l'armée », a-t-il indiqué.
Deux officiers supérieurs de l'armée irakienne, parlant sous condition d'anonymat, ont précisé que lors de l'attaque, cinq soldats ont été tués et onze ont été blessés.
Plus tôt cette année, l'armée irakienne a repris le contrôle de Ramadi, capitale de la province d'Anbar.
