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Manifestations à Deir Ezzor contre le régime et le CGRI

Waleed Abou al-Khair au Caire

Un poste de contrôle mis en place par le régime syrien à l'entrée de la ville d'al-Salhiya en flammes après avoir été incendié par des manifestants exigeant le départ des forces du régime et des milices alignées sur le CGRI de la région. [Photo extraite de la page Facebook de Deir Ezzor 24]

Un poste de contrôle mis en place par le régime syrien à l'entrée de la ville d'al-Salhiya en flammes après avoir été incendié par des manifestants exigeant le départ des forces du régime et des milices alignées sur le CGRI de la région. [Photo extraite de la page Facebook de Deir Ezzor 24]

Les tensions sont à leur comble dans plusieurs parties de la campagne de Deir Ezzor au lendemain de manifestations populaires rejetant les forces du régime syrien et des milices affiliées au Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), a indiqué un militant local.

Depuis les manifestations du vendredi 20 septembre, qui ont fait trois morts, des équipes de sécurité du régime ont lancé plusieurs opérations, arrêtant des civils dans plusieurs régions, a expliqué à Diyaruna le militant de Deir Ezzor Jamel al-Abed.

Ce ratissage de grande ampleur du régime a concerné des villages et des localités de l'ouest de la province, a-t-il poursuivi, visant des personnes connues pour leur opposition à la présence des forces du régime et des milices alignées sur le CGRI.

Les localités d'al-Shamitiyah et al-Anba ont été particulièrement concernées par cette répression du régime, a-t-il poursuivi.

Les habitants de Deir Ezzor manifestent contre la présence des forces du régime syrien et des milices alignées sur le CGRI dans la région. [Photo extraite du site web Deir Ezzor 24]

Les habitants de Deir Ezzor manifestent contre la présence des forces du régime syrien et des milices alignées sur le CGRI dans la région. [Photo extraite du site web Deir Ezzor 24]

Trois personnes ont été tuées, dont deux civils, après que des manifestants eurent attaqué un poste de contrôle du régime et en eurent chassé les soldats qui l'occupaient, a-t-il précisé.

Plus de dix autres ont été blessées lors de cet incident, lorsque les forces du régime ont ouvert le feu à balles réelles sur les manifestants, a poursuivi al-Abed.

Cela a entraîné des manifestations de colère, a-t-il ajouté, en particulier après que les manifestants eurent appris que deux des personnes tuées avaient été torturées avant d'être abattues par les soldats protégeant le poste de contrôle de la station d'essence de Saqr à la sortie d'al-Salhiya.

Les hommes torturés puis abattus ont été désignés comme étant Abdel Razzaq Khalaf Dakhil et Mohammed Jadaan al-Abbad, a-t-il- indiqué, et la troisième personne abattue comme étant Hussein Ali al-Salem.

Nouvelles manifestations attendues

« Les manifestants ont brandi des banderoles appelant les forces du régime et les milices du CGRI à quitter la région et à arrêter leurs transgressions et leurs atteintes contre les civils », a ajouté al-Abed.

Il a souligné que les manifestants étaient motivés par la négligence de la région par les forces du régime, leur autoritarisme et les arrestations sommaires de jeunes locaux par les forces occupant les postes de contrôle qui entourent et étranglent la région ».

Mercredi, les médias locaux ont rapporté que de nouvelles manifestations étaient prévues pour vendredi 27 septembre au rond-point de la zone industrielle, à proximité des usines au nord de Deir Ezzor, et ont appelé les manifestants à rester pacifiques.

Pour leur part, les alliés du régime ont distribué des tracts dans la campagne de Deir Ezzor appelant les habitants à se rebeller contre la coalition internationale et les Forces démocratiques syriennes (FDS), ont indiqué les médias locaux.

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1 COMMENTAIRE (S)
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L'année doit être ajournée car nous sommes très en retard. Même s'ils utilisent les vendredis et samedis, ce n'est pas suffisant.

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