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La police de Diyala arrête trois émirs de l'EIIS

Khalid al-Taie

Des policiers de Diyala attaquent des sites de l'EIIS dans la région de Bani Saad début 2017. [Photo fournie par le commandement de la police de Diyala]

Des policiers de Diyala attaquent des sites de l'EIIS dans la région de Bani Saad début 2017. [Photo fournie par le commandement de la police de Diyala]

La police de Diyala a arrêté trois émirs de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) lors d'une série de « raids surprises » dans la province, a fait savoir le commandement de la police mardi 9 avril.

« Une force conjointe de la police et des renseignements a arrêté trois dirigeants terroristes qui occupaient les fonctions d'émirs de l'EIIS », a fait savoir le colonel Ghalib al-Attiya, porte-parole du commandement, à Diyaruna.

Ces arrestations ont été le résultat de « raids surprises contre l'emplacement des leaders à al-Mukhaisa, al-Nada et al-Muqdadiya », a-t-il fait savoir.

Al-Attiya a indiqué que les détenus avaient été impliqués dans plusieurs crimes, ajoutant que leur arrestation avait été rendue possible grâce à la coopération des citoyens avec les services de sécurité et de renseignements.

Les forces irakiennes « travaillent main dans la main avec les agences de renseignements pour traquer les gangs de l'EIIS », a-t-il déclaré, indiquant que « nous avons commencé à dépendre fortement des informations fournies par les citoyens ».

Ces informations « ont grandement amélioré notre capacité à traquer les éléments restants de l'EIIS et à les attaquer lors d'opérations préventives de qualité, sans avoir besoin de mobiliser des unités de sécurité et de mener des campagnes de recherche de terroristes à grande échelle dans les villes et les villages isolés », a-t-il expliqué.

Les renseignements de la population locale « sont devenus une partie essentielle de notre travail, en plus des informations que nous obtenons grâce aux confessions des membres de l'EIIS détenus ».

Les forces de la police, de l'armée et des tribus contrôlent toutes les zones de la province, a fait savoir al-Attiya, soulignant le fait qu'il « n'y a aucune zone de vide sécuritaire ».

« Les derniers éléments de l'EIIS n'ont plus aucun impact, car la plupart d'entre eux se sont enfuis, ont été arrêtés ou abattus lors des campagnes de sécurisation que nous menons en permanence avec les autres unités militaires et les tribus », a-t-il déclaré.

« Nous progressons dans nos efforts grâce au courage des citoyens et au développement constant de notre appareil de renseignements », a-t-il conclu.

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