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Sécurité

Quatre mille hommes en plus pour le commandement de la police de Ninive

Khalid al-Taie

La police de Ninive participe à un défilé marquant le premier anniversaire de la déclaration de la défaite de l'EIIS le 10 décembre. [Photo fournie par le commandement de la police de Ninive]

La police de Ninive participe à un défilé marquant le premier anniversaire de la déclaration de la défaite de l'EIIS le 10 décembre. [Photo fournie par le commandement de la police de Ninive]

Le commandement de la police de Ninive a annoncé mercredi 16 janvier que 4000 policiers avaient été réintégré dans ses rangs depuis le début de l'année 2019.

« Par le passé, nous manquions de personnel de police, mais notre commandement a reçu ces troupes », a déclaré à Diyaruna le major général Hamad Namis al-Jubury.

Certains membres de la police de Ninive ont quitté le service après que « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) a envahi la province en juin 2014, et ont été réintégrés aux termes d'un arrêté ministériel après qu'ils eurent exprimé leur désir de revenir.

Cet apport d'hommes aidera à soutenir les efforts pour sécuriser la province de Ninive, et Mossoul en particulier, où la police est chargée de la sécurité de tous les quartiers et des zones environnantes, a précisé al-Jubury.

Des matériaux utilisés dans la fabrication d'explosifs, de grenades et de missiles, trouvés par la police le 30 octobre, sont montrés dans un atelier abandonné appartenant à un élément de l'EIIS à Mossoul. [Photo fournie par le commandement de la police de Ninive]

Des matériaux utilisés dans la fabrication d'explosifs, de grenades et de missiles, trouvés par la police le 30 octobre, sont montrés dans un atelier abandonné appartenant à un élément de l'EIIS à Mossoul. [Photo fournie par le commandement de la police de Ninive]

Cette décision intervient en réponse à des demandes faites préalablement par des responsables provinciaux visant à augmenter le nombre de policiers, compte tenu de la taille de la province et du fait que certaines zones reculées « sont toujours considérées comme des refuges pour les activistes ».

Les forces du commandement de la police de Ninive continuent de mener d'importantes missions de traque des cellules et individus de l'EIIS recherchés pour leur appartenance ou leur coopération avec l'EIIS, a-t-il fait savoir.

Depuis le début de l'année, a-t-il ajouté, la police de Ninive a arrêté dix hommes recherchés par la justice pour avoir travaillé dans les rangs de l'EIIS à l'époque où le groupe contrôlait Mossoul, entre 2014 et 2017.

La plupart de ces détenus sont d'anciens combattants de l'EIIS, deux d'entre eux ayant pris part aux combats contre les forces irakiennes lors des batailles pour reprendre le barrage de Mossoul, a-t-il précisé.

Les hommes recherchés ont été arrêtés dans plusieurs parties de Mossoul, a-t-il indiqué : al-Mithaq, al-Wahda, al-Bakr, al-Tahrir, al-Tiseen, al-Uraibi et Karaj al-Shamal.

Repaires et caches d'armes

Plusieurs repaires de l'EIIS ont été mis à jour dans la région de Mossoul, a rapporté al-Jubury.

« Il y a deux jours, nous avons reçu un message concernant un stock d'armes et d'équipement enterré dans une maison abandonnée appartenant à un élément de l'EIIS près du quartier d'al-Nahrawan, dans l'ouest de Mossoul », a-t-il déclaré.

« Nous avons immédiatement mis en place une équipe » composée de membres de la police d'urgence de Ninive et des services de renseignements et de contre-terrorisme de Ninive, qui sont dirigés par les ministères de l'Intérieur et de la Défense, a-t-il raconté.

Avec l'aide d'une unité cynophile, « le stock a été trouvé et détruit », a-t-il fait savoir, révélant qu'il comprenait une ceinture d'explosifs, un fusil, onze grenades, 820 cartouches de fusil et douze magasins pour fusil.

Lors d'une autre opération récente, les forces ont détruit une maison de repos de l'EIIS et deux tunnels dans la région d'al-Sahaji, au sud-ouest de Mossoul, a ajouté al-Jubury.

« Nos opérations de sécurité et nos campagnes de recherche sont menées quotidiennement », a-t-il expliqué.

« Chaque direction ou unité appartenant à notre commandement remplit ses fonctions dans sa zone de responsabilité géographique, et en coordination avec les habitants locaux », a-t-il déclaré.

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