![Les familles déplacées qui avaient été expulsées de leurs maisons dans le district de Fuaa à Idlib par Tahrir al-Sham ont manifesté contre le groupe. [Photo fournie par Haisam al-Idlibi]](/cnmi_di/images/2018/12/20/15875-Syria-Idlib-protest-700_496.webp)
Tahrir al-Sham a expulsé des civils déplacés de la Ghouta orientale en Syrie des maisons qu'ils occupaient dans le nord de la campagne d'Idlib afin d'y loger ses propres éléments et leurs familles, a expliqué à Diyaruna le militant local Haisam al-Idlibi, mercredi 19 décembre.
« Elles ont été évacuées violemment, sans préavis ni délai pour quitter les maisons », a-t-il ajouté.
Des groupes armés affiliés à Tahrir al-Sham ont pris d'assaut Fuaa et ont chassé les familles des maisons qu'elles occupaient depuis qu'elles avaient été déplacées en vertu de l'accord de cessez-le-feu conclu en mars avec le régime, a-t-il ajouté.
À l'époque, des centaines d'habitants avaient choisi de quitter la Ghouta pour partir vers le nord de la Syrie.
« De nombreuses familles ont passé la nuit en plein air, bravant la pluie et le froid », a précisé al-Idlibi.
Les actions de protestation et les manifestations qui ont éclaté mardi dans la soirée ont incité Tahrir al-Sham à donner aux familles restantes une semaine pour vider leurs maisons « pour contenir la colère des habitants », a-t-il ajouté.
« Parmi les familles chassées de chez elles se trouvent des figures de l'opposition appartenant à des groupes opposés à Tahrir al-Sham », a-t-il poursuivi, soulignant qu'ils avaient exprimé leur opposition au groupe depuis leur arrivée dans la région en raison de ses pratiques et des mauvais traitements infligés aux déplacés internes (DI).
Crise du logement à Idlib
Ces familles « sont désormais sans toit, car il n'y a plus de maisons libres dans le nord [de la Syrie], et à Idlib en particulier », a-t-il ajouté.
Cette crise du logement a été exacerbée par la nouvelle vague de déplacés en provenance de zones de la campagne d'Idlib qui sont à nouveau sous le feu des bombardements et des tirs des snipers du régime, a poursuivi al-Idlibi.
Il a cité des témoins oculaires expliquant que les maisons étaient attribuées par Tahrir al-Sham à ses éléments.
L'alliance extrémiste « tente de réserver toute la ville de Fuaa exclusivement à ses éléments, en particulier aux ressortissants non arabes », a-t-il ajouté.
D'autres groupes de l'opposition à Fuaa avaient déjà demandé aux déplacés internes de vider leurs maisons, mais avaient cédé en raison du manque de logements alternatifs, a-t-il poursuivi.
De fortes tensions prévalent dans la ville, a-t-il ajouté, concluant que « les DI sont déterminés à ne pas quitter Fuaa pour tenter de faire revenir [Tahrir al-Sham] sur sa décision et d'être autorisés à rentrer chez eux ».
Est ce que ces familles ont besoin d'entendre de se diriger vers les corridors de sortie créés par le SAA et les alliés, pour qu'elles puissent sortir et survivre? Quiconque dit que les civils à Idlib sont là-bas par choix et du moins malhonnête ou au pire pour une raison néfaste veut qu’elles restent là-bas et peut être pour la plupart mourir là-bas. « Levez-vous et sortez d'Idlib » syriens et autres civils ; autrement, la Turquie et la soi-disant coalition occidentale continueront à vous utiliser comme boucliers pour leurs proxies de l'opposition/rebelle/jihadiste/terroristes à Idlib. Et pour les kurdes, la meilleure chose à faire et de conclure un accord avec le gouvernement syrien maintenant, alors qu'ils ont une chance d'obtenir des concessions. Car si Trump retirent les troupes américaines de la Syrie, les kurdes perdront tout le territoire non-kurde pour lequel les États-Unis les a aidé à reprendre et ainsi tout leur poids contre le gouvernement syrien. Et si Trump ne retirent pas les troupes, il ne gagnera pas dans les nouvelles élections. Il y a déjà une personne prête à vaincre Trump dans les élections de 2020, c'est Bernie Sanders et il a déjà indiqué qu'il retireraient les forces américaines de la Syrie et interrompre la politique actuelle américaine à l'étranger d'engagement militaire unilatéral au Moyen-orient notamment pour le changement de régimes.
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