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Les forces irakiennes arrêtent une opération de contrebande à al-Qaïm

Khalid al-Taie

Des Irakiens inspectent un générateur diesel dans leur atelier de Bagdad, sur cette photo d'archive du 19 mars 2014. [Ali al-Saadi/AFP]

Des Irakiens inspectent un générateur diesel dans leur atelier de Bagdad, sur cette photo d'archive du 19 mars 2014. [Ali al-Saadi/AFP]

Dimanche 21 octobre, les forces irakiennes ont déjoué une opération de contrebande transfrontalière, arrêtant un groupe de personnes qui prévoyaient de transporter du matériel électrique lourd vers la Syrie depuis la zone désertique près d'al-Qaïm, dans la province de l'Anbar, a fait savoir un responsable irakien.

Le ministère de l'Intérieur et le commandement des opérations dans l'Anbar ont informé mardi le ministère de l'Électricité que les forces irakiennes avaient saisi « du matériel électrique prêt à être transporté illégalement » dans l'Anbar occidental, a indiqué à Diyaruna Mousab al-Mudarris, porte-parole du ministère de l'Électricité.

Agissant sur la base de renseignements, une équipe de sécurité a saisi plusieurs générateurs dans un atelier de la région d'al-Karabla à al-Qaïm, a-t-il poursuivi.

L'équipe a arrêté plusieurs individus liés aux opérations de contrebande qui ont avoué avoir dissimulé d'autres générateurs dans la zone désertique d'al-Qaïm, qu'ils comptaient faire entrer illégalement en Syrie, a-t-il rapporté.

L'équipe a localisé cette seconde cache, a indiqué al-Mudarris, et a confisqué tout ce qu'elle y a trouvé, notamment « 76 générateurs de tailles et de types différents destinés à augmenter la capacité électrique ».

Elle a également saisi des filtres à huile et à eau qui seraient destinés à la fabrication de silencieux pour armes à feu, et des appareils qui allaient probablement être utilisés comme engins explosifs improvisés (EEI), a-t-il rapporté.

Interrogatoire des suspects en cours

Les suspects impliqués dans l'opération de contrebande prévue sont toujours interrogés, a précisé al-Mudarris, et les équipements saisis ont été envoyés à un laboratoire légal pour être identifiés.

Le ministère de l'Électricité a ouvert une enquête en coopération avec le commandement des opérations dans l'Anbar et les autorités de sécurité compétentes pour découvrir où et quand les générateurs et le matériel avaient été dérobés, a-t-il poursuivi.

« Le contenu de nombreuses installations de production d'électricité a été volé et envoyé illégalement vers l'étranger par « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) lorsqu'il contrôlait plusieurs régions du nord et de l'ouest du pays », a-t-il déclaré.

Durant cette période, l'EIIS a aussi « saboté des centrales électriques, comme celles Baiji et d'al-Qayyarah, et endommagé des pylônes électriques et des lignes de distribution », a-t-il ajouté.

La saisie de cet équipement électrique est « une action positive contribuant à la sécurité dans le pays et à la récupération des biens publics », a affirmé al-Mudarris.

Des actions comme celle-ci aideront à rendre les équipements volés à l'État et « améliorera ainsi le niveau de services énergétiques offerts aux citoyens », a-t-il déclaré.

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1 COMMENTAIRE (S)
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Bien fait! J'espère que vous diffuserez des informations plus fiables afin que nous puissions être fiers de ce que le gouvernement fait pour que les gens lui fassent davantage confiance.

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