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Sécurité

Un projet de sécurité à Heet pour empêcher les infiltrations

Khalid al-Taie

Un policier irakien dans la ville de Heet, dans l'ouest de l'Anbar, contrôle les papiers d'un automobiliste afin de vérifier son identité, sur cette photo publiée sur internet le 6 août. [Photo fournie par la police de Heet]

Un policier irakien dans la ville de Heet, dans l'ouest de l'Anbar, contrôle les papiers d'un automobiliste afin de vérifier son identité, sur cette photo publiée sur internet le 6 août. [Photo fournie par la police de Heet]

Un nouveau projet de sécurité visant à protéger le centre du district de Heet, dans l'ouest de l'Anbar, contre les infiltrations d'extrémistes, a été mis en place, a fait savoir le bureau du maire mardi 2 octobre.

« La 29e brigade de la 7e division du Commandement des opérations d'al-Jazeera a fini de remettre à la plupart des habitants du centre de Heet un code (de sécurité) », a déclaré à Diyaruna Sharhabil Kahlan al-Obeidi, maire par intérim de Heet.

« Chaque famille possède un code, et lorsque les résidents sortent du centre du district ou qu'ils y reviennent, il leur suffit de montrer la carte portant le code de sécurité pour que le personnel de sécurité aux postes de contrôle les laisse passer », a-t-il expliqué.

Ce code confirme qu'ils habitent bien dans la ville, a-t-il ajouté.

Des officiers irakiens inspectent des fortifications autour de la ville de Heet, dans l'ouest de l'Anbar, sur cette photo publiée sur internet le 16 août 2017. [Photo fournie par le Commandement des opérations dans l'Anbar]

Des officiers irakiens inspectent des fortifications autour de la ville de Heet, dans l'ouest de l'Anbar, sur cette photo publiée sur internet le 16 août 2017. [Photo fournie par le Commandement des opérations dans l'Anbar]

Dans le cadre de ce projet de sécurité, le bureau des renseignements de la 29e brigade a créé une base de données électronique qui inclut le nom et les informations personnelles de tous les habitants du centre de Heet, a-t-il rapporté.

« Lorsque le détenteur d'un code se présente à un poste de contrôle, le code est saisi, et ses détails sont récupérés depuis la base de données et vérifiés avec les papiers d'identité officiels qu'il a en sa possession », a précisé al-Obeidi.

Ce projet comprend également « l'attribution de cartes dotées de codes de sécurité devant être collées au pare-brise des voitures privées », a-t-il ajouté. « Lorsque le véhicule arrive à un poste de contrôle, ce code est vérifié grâce à la base de données. »

Le projet est presque terminé

« Plus de 90 % des habitants ont reçu leur code personnel et celui de leur véhicule », a fait savoir al-Obeidi. « Il ne reste qu'un petit nombre de personnes à équiper, que nous espérons ajouter au projet d'ici un mois. »

Certaines des personnes qui n'ont pas encore été ajoutées « nécessitent des contrôles de sécurité supplémentaires avant qu'un code puisse leur être remis, car il y a des similitudes entre leur nom et ceux de personnes recherchées », a-t-il expliqué.

De plus, a-t-il déclaré, près de 86 familles de Heet sont encore déplacées et vivent dans les camps de Kilo-18, al-Khalidiya ou Amiriyat al-Falloujah.

Lundi, al-Obeidi a participé à une réunion de sécurité élargie avec le gouverneur de l'Anbar et les commandants des opérations de l'Anbar, d'al-Jazeera et de l'ouest de l'Anbar.

Leur discussion a porté sur le retour de tous les déplacés internes (DI) et la fermeture de tous les camps et centres de logements de la province, a-t-il rapporté.

Le projet de codes, mis en œuvre pour la première fois dans la province, a renforcé la sécurité globale de la ville et facilité la vie de ses habitants, a fait remarquer al-Obeidi.

« Les terroristes ne peuvent plus passer les postes de contrôle avec de fausses identités, ou utiliser des femmes pour transporter des explosifs », a-t-il affirmé.

« Notre ville est maintenant stable, et la sécurité n'a plus connu aucune atteinte depuis longtemps grâce à ce projet et à d'autres mesures de précaution », a-t-il conclu, saluant la « relation productive entre les habitants et les forces de sécurité ».

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