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Syrie : le bilan s'alourdit après une explosion à Sarmada

Waleed Abou al-Khair au Caire

Des membres de la défense civile et des bénévoles tentent de sauver les civils coincés sous les décombres à la suite d'une explosion survenue dimanche 12 août dans la ville de Sarmada, dans la province d'Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Des membres de la défense civile et des bénévoles tentent de sauver les civils coincés sous les décombres à la suite d'une explosion survenue dimanche 12 août dans la ville de Sarmada, dans la province d'Idlib. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Le bilan des victimes de l'explosion survenue dimanche 12 août dans la matinée dans un dépôt d'armes à l'entrée de Sarmada, dans la province rurale méridionale d'Idlib, et qui a rasé deux immeubles d'habitation, s'élève désormais à 69, ont indiqué des sources locales.

Cette explosion a tué 52 civils et 17 membres de Tahrir al-Sham, a indiqué lundi l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un bilan revu à la hausse après un bilan précédent.

Une dizaine d'enfants font partie des victimes.

L'explosion survenue sur la place Bab al-Hawa a détruit deux bâtiments de plus de 30 appartements et plusieurs magasins, a expliqué le militant Haisam al-Idlibi à Diyaruna.

La défense civile syrienne utilise du matériel lourd pour évacuer les décombres des bâtiments détruits par l'explosion survenue dimanche 12 août à Sarmada, qui a fait au moins 69 morts. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

La défense civile syrienne utilise du matériel lourd pour évacuer les décombres des bâtiments détruits par l'explosion survenue dimanche 12 août à Sarmada, qui a fait au moins 69 morts. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

« L'un des bâtiments contenait un dépôt d'armes détenu par un négociant en armes proche de Tahrir al-Sham, du nom d'Abou Yazen al-Homsi, qui n'a pas été vu depuis l'explosion », a poursuivi al-Idlibi.

Chacun des deux bâtiments effondrés comptait quatre étages, avec quatre appartements par palier, a-t-il ajouté.

Ces appartements étaient occupés par des familles de déplacés internes (DI) originaires de la région d'Alep et de la ville de Daraya en particulier, a-t-il précisé, soulignant que nombre d'entre elles étaient des familles d'éléments de Tahrir al-Sham.

Les opérations de secours se poursuivent

Après l'explosion, les personnels de la défense civile ont travaillé d'arrache-pied à extraire les corps et les personnes encore vivantes des décombres.

Selon des sources de la défense civile, ce processus nécessitera du temps et se poursuit lentement par crainte qu'il ne reste des obus et autres munitions non explosés qui pourraient exploser lors d'un contact.

« Les habitants se sont fermement opposés à la prolifération des dépôts d'armes appartenant à Tahrir al-Sham et à d'autres factions armées, ainsi qu'à la présence de négociants en armes à l'intérieur et autour des zones résidentielles », a poursuivi al-Idlibi.

« Le dépôt d'armes qui a causé cette catastrophe est contrôlé par Tahrir al-Sham », a-t-il précisé, avant de conclure que « le propriétaire fournissait le groupe en armes et en munitions et rien ne quittait le site sans l'accord de l'alliance extrémiste ».

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