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Sécurité

Trois maisons de repos de l'EIIS découvertes lors d'une opération de sécurité à Khanaqin (Diyala)

Khalid al-Taie

Des forces de sécurité irakiennes se déploient dans la ville d'al-Khanaqin, dans la province de Diyala, lors d'une opération contre les résidus de « l'État islamique en Irak et en Syrie » en mars 2018. [Photo fournie par le commandement de la police de Diyala]

Des forces de sécurité irakiennes se déploient dans la ville d'al-Khanaqin, dans la province de Diyala, lors d'une opération contre les résidus de « l'État islamique en Irak et en Syrie » en mars 2018. [Photo fournie par le commandement de la police de Diyala]

Appuyées par un soutien aérien, les forces irakiennes traquent les cellules de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) dans les zones isolées du nord-est de la province de Diyala, dans le cadre d'une vaste opération de recherche lancée lundi 6 août.

Des forces communes du commandement des opérations de Diyala, des unités de l'armée et de la police locale, épaulées par des chasseurs irakiens, ont lancé cette opération sur deux axes, selon un responsable local.

Le premier part du nord de la ville de Khanaqin jusqu'au nord de Jalawla, et le second couvre des zones au nord d'al-Muqdadiya.

Ces deux axes englobent plusieurs villages et des zones agricoles denses, ainsi qu'un terrain accidenté comportant des vallées et des grottes.

Cette nouvelle opération s'inscrit dans un ensemble plus général de campagnes visant à éliminer les extrémistes qui utilisent les zones reculées de Diyala, notamment les collines d'Hamreen, pour se cacher des forces de sécurité et lancer des attaques sous le couvert de l'obscurité.

À ce jour, l'opération a permis la destruction de trois « maisons de repos » contenant des armes, de l'équipement et du ravitaillement, a fait savoir mardi 7 août à Diyaruna le maire du district d'al-Khanaqin, Mohammed Moullah Hassan​

Les résidus de l'EIIS se trouvent dans les faubourgs de Khanaqin, d'où ils tentent parfois de lancer leurs attaques, a-t-il précisé.

Cependant, les forces de sécurité les recherchent et les prennent constamment pour cibles, a-t-il rapporté.

Plusieurs habitants ont récemment choisi de quitter le village de Mardan, aux abords de Khanaqin, pour rejoindre le centre de la ville par crainte des attentats terroristes, a-t-il fait savoir, mais ce nombre est « limité » et « pas aussi important que les médias le font croire ».

« La situation est stable et les éléments terroristes restants sont toujours dans l'incapacité d'avoir un impact sérieux », a-t-il poursuivi.

« Avant l'arrivée de l'EIIS et pendant l'expansion du groupe dans les villes voisines de Khanaqin, comme Jalawla, al-Saadiya et Hamreen, la ville hébergeait près de 120 000 déplacés internes (DI) de la province de Diyala et d'ailleurs », a-t-il déclaré.

Après le début des opérations de libération, le nombre de DI est passé à moins de 40 000, selon Moullah Hassan, signe de l'amélioration de la sécurité à Diyala et dans tout l'Irak.

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